Conflits

Conflits ou litiges à propos de Clipperton

Le conflit de souveraineté France-Mexique au début du XXe siècle

Après le retrait de l'île des Etatsuniens en 1897, le conflit de souveraineté se limite à la France et au Mexique qui après de longues tractations signent en 1909 une convention s'en remettant à la Cour de justice internationale de La Haye qui confie l'arbitrage au roi d'Italie Victor-Emmanuel III . Celui-ci ne rendit son jugement qu'en 1931 et attribua définitivement la souveraineté de Clipperton à la France. Le 26 janvier 1935, l'île est une seconde fois déclarée possession française et partie des Etablissements français d'Océanie par le Lieutenant de vaisseau Gauthier du croiseur « Jeanne d'Arc ». 


Divergence de vues actuelles ? 

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Aujourd'hui il n'y a pas de conflit, voire même de litige officiel entre la France et le Mexique. Cependant une certaine frange de la population mexicaine et certains groupes politiques continuent de revendiquer l'île. L'ancien diplomate mexicain M.G. Avelar, dans son livre publié en 1992 "Clipperton, isla mexicana" développe toute une argumentation historique tendant à prouver que l'île devrait appartenir au Mexique. Il argue notamment du fait que les galions espagnols auraient découvert l'île bien avant les français, mais ne l'auraient pas mentionnée sur les cartes, comme beaucoup d'îles, pour ne pas se les faire prendre.

En 2001, paraissait encore dans une revue culturelle mexicaine " El Espejo de Urania " (N° de janv-mars 2001), un article reprenant ces thèses, suivi d'un formulaire de pétition et d'une lettre de M.G. Avelar adressée au Président mexicain Vicente FOx lui demandant d'intervenir auprès de la France pour que l'île de Clipperton "revienne" au Mexique.

 

La pêche

 illégale pratiquée dans la ZEE de Clipperton, véritable pillage des ressources françaises, peut éventuellement engendrer quelques recours juridiques de la part des armateurs ou des états côtiers sachant que, tant que Clipperton n'est pas occupé de façon permanente par la France, une certaine incertitude peut subsister quant à l'interprétation du nouveau Droit de la mer reconnaissant une ZEE aux îles et états côtiers 'habités'. (voir aussi "Ressources" et "Pêche")

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